mardi 14 décembre 2010

Parce que l'histoire d'hier ne doit pas être forcément celle d'aujourd'hui !

Nous continuons à drainer une histoire fondée; cette dernière met en avant, et valorise des prérequis surannés, qui s'inspirent d'une philosophie "trop" traditionaliste - alors que nous vivons une ère moderne, où le concept de "société", du "vivre ensemble", du partage avec toutes ses dimensions, sont plus que jamais d'actualité -, qui relève de l'hérésie. En évoquant le traditionalisme, je ne vise aucunement l'érudition des connaissances culturelles, cultuelles, savantes, novatrices, qui ont imprégné et continuent de le faire, des "sociétés" - au sens anthropologique du terme, puisqu'on n'en est pas là, eu égard du degré de maturité collective, qui nous laisse croire que l'on n'a pas encore accédé au rang de "société" -, le summum de la fertilité, dont découle une parfaite harmonie, synonyme d'un achèvement solide de toutes les phases de développement, sans que le passé empiète sur le présent, et le dicte. Ce qui me chagrine, c'est que l'Algérie actuelle, continue de penser son présent, et son futur en s'inspirant du passé tribal, qui vénérait la race, la racine, l'origine... Aujourd'hui, ces termes se sont politisés ; désormais, c’est des mots comme « régionalisme » qui inspirent les demeurants, endoctrinés par les semblants de vertus honorifiques de la tribu, de la racine. Non ! ne reproduisons plus ce qui a été autrefois fatal pour nombre de sociétés; il n’existe pas de hiérarchisation des origines, du moins, ne faisons pas d’elle des préjugés raciaux, racistes, pour établir, de facto , des rapports conceptuels « dominateur(s)/dominé(s) »… Hissons-nous au rang de « oumma » - même si ce concept peut s’avérer destructeur, s’il est employé à des fins idéologiques -, où les susceptibilité/rivalités/sensibilités claniques, ethniques, sont transcendés, et où l’échelle de valeur est basée sur la vertu morale et intellectuelle.

samedi 13 novembre 2010

Turquie/mondialisation... Bras de fer, ou noces non avérées ?!

Il est très apparent que le monde musulman, ainsi que l'Europe et l'occident (états unis d'Amérique) vivent, de nos jours, une percée remarquable de la Turquie. Cette dernière joue dorénavant, et plus que jamais auparavant, un rôle central dans plusieurs questions d'envergure : dialogue israélo-arabe (Syrie, Palestine... ), un rôle pesant dans la question irakienne (Kurdistan), un rôle tampon dans l'Asie mineure, au regard de la sensibilité de la question iranienne... et j'en passe. Donc, c'est beaucoup de rôles joués par un seul et unique pays, et il s'agit de questions "vitales" pour l'occident, qui aurait mis "sa vie" entre les mains de turcs boudés par leurs voisins, notamment une Europe qui demeure réticente quant à l'adhésion de l'empire anatolien à l'Union Européenne. Oui ! c'est bien trop de rôle joués par une Turquie, musulmane, et dont le sensationnisme islamique est plus que jamais en pleine expansion, il touche, désormais, les frontières du monde musulman. Ajouté à tout cela, on promet à la Turquie "ardoganienne" encore des jours meilleurs; elle n'aurait pas fini de dévoiler toutes ses ailes. Bien entendu, pour le musulman, imprégné de la ferveur musulmane, ll peut que s'en féliciter. Moi qui suis simple observateur, cette montée m'intrigue, et me laisse au moins interrogatif sur quelques points : s'agit-il d'une montée naturellement engagée, ou alors, provoquée exprès, par ceux qui y trouveraient intérêt, un intérêt sur plusieurs plans, les uns parleraient du caractère laïque de l'"islam turc" - une façon de dire, puisque l'Islam n'a pas de nationalité, il est tout simplement universel -, d'autre en revanche, montreraient du doigt les racines ottomanes et leur ancrage dans le monde musulman, donc, comme seul moyen - car, jusqu'ici, les tentatives d'emprise sur l'esprit des masses musulmanes se sont avérées infructueuses - de faire mainmise effective sur le monde arabe - sur les peuples, et non pas les régimes, qui se sont vendus aux causes de leurs contempteurs -, et de moindre mesure, musulman. Je comprends aussi que la Turquie, comme puissance régionale, voudrait dicter ses lois sur les autres, voudrait jouer ses propres cartes, et là aussi, faut pas s'en cacher, demeure une volonté souveraine d'un pays qui aspire à redorer son blason... à prendre sa revanche ! Oui, disons que la Turquie a compris qu'elle pouvait jouer un rôle fondamental dans la région, et qu’elle ne s’en prive pas, elle vaque à son fantasme, d'hier et d'aujourd'hui, celui de ressusciter "la khilafa ottomane", pour des motivations existentielles. Je pense qu'il faudrait rester très regardant vis-à-vis du rôle déjà entamé par la Turquie, dans quelques pays arabes, où leur touche n'est pas aussi efficace qu'on le penserait (échec de quelques partis qui tiendraient une certaine légitimité de la Turquie ardoganienne... ), de plus, l'OCI (Organisation de la Conférence Islamique), qui est présidée par un turc ne jouit pas de la considération officielle et populaire qu'elle mériterait, qu'elle le devrait, et est un maillon faible dans la chaîne musulmane... Elle ne joue pas le rôle de locomotive qui lui est affilié...

Voilà grossièrement les grandes lignes que je voulais aborder, de l'humble avis du novice que je suis.

mercredi 31 mars 2010

Valeurs/Principes...the who's who ?!

Soyons d'accord sur la nécessité d’instaurer un ordre de priorités dans sa vie. Les individus que nous sommes, avons tous des principes, des valeurs, qui contrairement à ce qu’on pourrait penser, ne sont pas le propre de la personne, ni du groupe (société, famille…etc.), en revanche, ce serait plus l’ordre des priorités, ou encore, l’échelle de valeurs et principes qui caractériserait les individus, et les singulariserait.

D’échelle de valeurs et principes, il est question depuis la nuit des temps, surtout si l’on fait une rétrospective sur les exploits des nations ancestrales, on saurait à ne pas en douter, que si ces dernières sont parvenues à empreinter de leur magnificence l’histoire de l’humanité, c’est justement, en raison de l’élan de perspectivisme élaboré sur fond d’échelle de valeurs et principes ; l’exploit de ces nations, ainsi que celui de certaines nations contemporaines est intimement lié à l’échelle de valeurs et principes. De par l’histoire, on reconnait implicitement que tout était fondé sur des valeurs/principes tels que la religion, le savoir, la justice sociale…etc., ingrédients essentiels ayant permis d’associer ces âges au précieux métal, qu’est l’or !. Le civisme, placé au sommet des valeurs citoyennes, a fait des grandes nations actuelles ce qu’elles sont, et j’en passe des exemples !.

Ce n’est donc pas le « potentiel effrayant » des travaux du célèbre neurobiologiste José DELGADO pendant les années 70 qui pourrait faire émerger la société psycho civilisée tant convoitée, mais plutôt, ça serait l’agencement de nos principes existentiels qui le ferait. Au nom de l’essence humaine, j’appelle tout un chacun à s’affranchir des considérations matérielles véhiculées par certaines « idéologies » -idéologie, telle que définie par Karl MARX, où le but serait de faire « mainmise » sur les esprits des gens, exercer une sorte d’influence -par le biais d’outils appropriés, tels que les médias dans un système libéral- pour tirer le maximum de profits égocentriques…si autrefois, l’adage de la philosophie était d’interpréter le monde, il s’agirait plutôt aujourd’hui de le transformer…instaurons notre échelle de principes, et faisons d’elle notre feuille de route pour accéder au rang des nations championnes.

A bon entendeur.

jeudi 25 mars 2010

Soda cola !

Les couleurs que la bouteille porte si bien, incarnent la multinationale dont le nom est intimement lié à l'idéologie libérocapitaliste, qui au nom de la liberté sous tous ses aspects, au nom du plaisir gustatif et festif, nous présente, sous plusieurs doses consommables, des volumes de sueurs d'africains, latinos et autres nègres de tous bords, mélangées avec de bonnes doses d'attitudes anti-écologiques, incarnées par l'agriculture intensive de la fameuse herbe et tous les rejets ubiquistes, le tout parsemé de beaucoup de sang, et pas des moindres, du sang de millions d'innocents, surtout lorsqu'on sait que cette multinationale a été derrière (soutien) bon nombre de campagnes "civilisatrices", et SVP, le tout présenté, indubitablement, sous une forme (la bouteille) très sexiste, puisque cette dernière (forme), reproduit indignement les rondeurs de la femme, et la rendrait trop maniable, au point de la consommer sans modération -exquise dont se targue la marque !-, plus si affinités !, quitte à la jeter flegmatiquement sur la rue...on s'en moque, l'essentiel, c'est son contenu !. Finalement, je dirais que ces couleurs sont très recherchées, et il n'y a point place au spontané, au fortuit, comme si c'était une sorte de machination visant à faire mainmise sur les esprits des gens, potentiels consommateurs, qui leurrés par le bienfondé de la marque, en consomment, et en recommandent...

mardi 23 mars 2010

Idiosyncrasique identité !

Je voudrais évoquer une problématique -parmi tant d'autres!- liée à la crise identitaire qui secouerait certaines nations, en particulier, celles du Maghreb Arabe, où des phénomènes sociaux, à l'exemple de la migration de tous genres, ou, plus justement, de toutes motivations, viennent animer des débats dignes des grands instituts de recherches socio-anthropologiques.

Ce n'est pas parce que des jeunes veulent fuir leur pays, qu'il faille remettre en question le principe de l'"appartenance identitaire", car, justement, ces phénomènes sont de loin le propre d'une nation précise, d'une identité précise; il s'agit là de problèmes dont souffrent beaucoup de pays, à l'instar de la France, où des compétences sont contraintes de s'"expatrier" pour être reconnues en tant que telles...etc. Je dirais plutôt que la "fuite" -j'utiliserais plus justement le terme de "migration" en son sens le plus large- est un phénomène naturel, dont les motivations sont tellement diverses qu'on ne peut les stigmatiser tous azimuts; d'ailleurs, ce phénomène peut être dans certains cas une aubaine pour une société, puisque cela permettrait à des compétences de s'"épanouir", chose qui protégerait un patrimoine humain en déperdition dans son pays d'origine -pour ne citer que cette facette !-. En outre, au lieu de chercher à tout prix les solutions faciles -la "fuite" en est une, comparée aux multitudes de solutions envisageables-, pourquoi ces compétences (potentiel humain) ne surmonteraient pas le défi de changer les choses dans leurs pays respectifs ?!!; un changement, quel qu'il soit, petit ou grand, très ou peu important, reste louable, ne serait-ce que la pensée progressiste -dans toutes ses grandeurs- que pourrait avoir une personne, rien que la volonté de la cultiver, et la confronter à sa rivale même à petite échelle, reste un défi à relever par les jeunes générations, celles mêmes qui choisiraient la "fuite en avant", la désinvolture.

Je sais qu'à ce propos, il y a beaucoup de choses à dire, et on ne peut prétendre avoir tout dit en l'espace de quelques lignes, mais, je terminerais par dire, que pour moi qui suis algérien, l'appartenance identitaire, nationale, veut dire beaucoup de belles choses tellement valeureuses : l'identité c'est avant tout l'authentisme des identitaires. Faites de l'identité votre fierté !.

Passionnez-vous !!!

"Les passions sont le vent qui enfle les voiles du navire, elles les submergent parfois, mais sans elles, il ne pourrait
voguer" !...une citation que j'aime, parce qu'elle diagnostique fidèlement les rapports passions/passionnés; je parle de
diagnostiquer, parce que cette relation est à la fois clinique, puisqu'elle définit la symptomatologie du passionné, eu égard à la
vision approfondie et métaphorique décrite, mais aussi, ...
Pas de vie sans passion, parce que tout simplement, il n'y a pas d'air qui assure la fonction organique de nos poumons, aussi
notre cerveau "ranci", puisque lui aussi manque d'aération, manque des bouffées d'air nécessaires pour sa survie, afin qu'il
poursuive son chemin dans le temps et à travers les expériences. Sans passion, notre esprit s'arrêterait d'aller de l'avant,
vers des contrées lointaines, des terres non explorées déjà, et par conséquent, il connaîtrait l'effet "bulle de savon", où l'on
se sent libre et ouvert sur le monde, puisque on voit et entend tout ce qui se passe à travers, mais aussi, otages d'une fine
membrane d'eau et de savon, presque imaginaire, et notre destin n'est pas entre nos mains, dans la mesure où cette bulle
n'obéit pas à des règles cinétique ; cette bulle est vouée à toute force externe, soumise aux tensions possibles et imaginables,
et se déplace au gré des vents agités, ce qui pourrait conduire à sa fin, une fin sans traces, lorsqu'on sait que notre passage
s'est fait sans laisser d'empreintes, autrement dit, sans marquer notre existence, parce que cette dernière est intimement liée
à la passion qu'on ressent pour les choses matérielles et immatérielles, existantes et existentielles.
Passionnez-vous !, vous vivrez, vous serez en harmonie avec votre esprit et l'environnement qui vous entoure ; passionnez-vous !,
vous serez en harmonie avec la vie qui est elle même une passion à part entière; passionnez-vous !, vous serez réconciliés avec
vous même, avec votre corps, votre esprit qui ne demandent que passion, et se refusent l'ineptie…