mardi 14 décembre 2010

Parce que l'histoire d'hier ne doit pas être forcément celle d'aujourd'hui !

Nous continuons à drainer une histoire fondée; cette dernière met en avant, et valorise des prérequis surannés, qui s'inspirent d'une philosophie "trop" traditionaliste - alors que nous vivons une ère moderne, où le concept de "société", du "vivre ensemble", du partage avec toutes ses dimensions, sont plus que jamais d'actualité -, qui relève de l'hérésie. En évoquant le traditionalisme, je ne vise aucunement l'érudition des connaissances culturelles, cultuelles, savantes, novatrices, qui ont imprégné et continuent de le faire, des "sociétés" - au sens anthropologique du terme, puisqu'on n'en est pas là, eu égard du degré de maturité collective, qui nous laisse croire que l'on n'a pas encore accédé au rang de "société" -, le summum de la fertilité, dont découle une parfaite harmonie, synonyme d'un achèvement solide de toutes les phases de développement, sans que le passé empiète sur le présent, et le dicte. Ce qui me chagrine, c'est que l'Algérie actuelle, continue de penser son présent, et son futur en s'inspirant du passé tribal, qui vénérait la race, la racine, l'origine... Aujourd'hui, ces termes se sont politisés ; désormais, c’est des mots comme « régionalisme » qui inspirent les demeurants, endoctrinés par les semblants de vertus honorifiques de la tribu, de la racine. Non ! ne reproduisons plus ce qui a été autrefois fatal pour nombre de sociétés; il n’existe pas de hiérarchisation des origines, du moins, ne faisons pas d’elle des préjugés raciaux, racistes, pour établir, de facto , des rapports conceptuels « dominateur(s)/dominé(s) »… Hissons-nous au rang de « oumma » - même si ce concept peut s’avérer destructeur, s’il est employé à des fins idéologiques -, où les susceptibilité/rivalités/sensibilités claniques, ethniques, sont transcendés, et où l’échelle de valeur est basée sur la vertu morale et intellectuelle.

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