dimanche 23 octobre 2011

CNT... Abjection retenue !

"Aujourd'hui la sauvagerie a fait la une !" C'est avec cette phrase qu'une amie a décrit le (non)évènement d'aujourd'hui. Ne voulant pas faire l'apologie de l'ex chef de Tripoli, je laisse son jugement au bon Dieu, d'ailleurs, il n'est pas de nos coutumes de "déterrer" les morts, là où il est, on est au moins sûr qu'il est bel et bien devant le fait accompli. Par contre, le droit de regard auquel j'ai pleinement droit m'interpelle, et me demande pour des "causes humanitaires" de n'être pas objectif face à l'œuvre sordide du peuple néandertal de la nouvelle Libye, appelé CNT, pour des raisons de santé publique ! Ces sous-hommes de la race Homo erectus ont fait preuve d'une barbarie qui leur est propre; ils nous ont démontrés de quoi un préhominien de la trempe du CNT était capable... On a eu droit à une chasse à l'homme, qui s'est soldée par une exhibition fâcheuse du gibier qu'ils ont tiré, pas pour sa chair, ni d'ailleurs pour sa fourrure, mais plutôt, et seulement - j'oserais dire... En l'absence de légitimité - pour un penchant exhibitionniste, tout à fait reconnu chez l'homme préhistorique qui ne trouvait pour se couvrir que la peau des proies qu'il chassait avec un instinct très rustique. Bref ! Devant le menu que nous ont présentés les médias aujourd'hui, un menu saignant, devant l'euphorie orgasmique de la fine équipe du CNT, devant l'illégitimité présentée indubitablement sur un plateau de droit légitime, le tout dans un chapitre burlesque... Devant tout ça, je n'ai pas pu me retenir d'écrire ces quelques phrases, alors que voilà plusieurs mois que j'essaye de me persuader du non-lieu de la mascarade libyenne !

mercredi 12 octobre 2011


Le voile du scandale
Une femme colérée : "...Tout est signe dans la vie. Le monde a une certaine signification et le voile intégral a, bien évidemment, la sienne. Et c’est pour cela que je ne l’accepte pas..."
Le monde retiendra l'épopée d'un "bout de tissu", sous ses multiples appellations - cela dépend de la connotation qu'on voudrait lui conférer -, qui aura suscité beaucoup de haine parmi ses détracteurs. Qui des deux finira par se démettre ?! Arriverons-nous à "abolir" ce "bout de tissu" qui fait tellement de tort et d'allergies ?! Il y a surtout son origine qui pose problème, puisque oriental - proche, moyen, et surtout "extrême" ! La problématique réside-t-elle finalement dans la nature du textile : souvent artificiel ou synthétique, les belligérants finiront-ils par adopter du naturel ?! Au risque de faire des mécontents chez les plus écolo... Ou bien, tout ce débat ne serait-il pas un manifeste de la guerre intestine qui nous est livrée par des « globalistes » qui mettent en péril la survie de millions de pauvres qui tiennent aux micro-industries de fortune, des exploitations cotonnières d’Afrique de l’Ouest, aux fabriques pékinoises ?! Ce sont autant de questions sur lesquelles devront se pencher nos détracteurs, ou ceux et celles qui sont en passe de le devenir ; avec un peu de chance, tout ce débat aura un « sens commun », et donnera une forme de légitimité aux mouvements de résonnance qui n'ont de "projet" que de se payer le bout de fil du bout de tissu ! 
Plus sérieusement, le voile, voile intégral, niqab, ou alors, la version « remasterisée » : burqa (redéfinition après avoir découvert par pure inadvertance - Eurêka ! - l'existence de ce terme après l'invasion de l'Afghanistan), sont autant de noms du « jargon aphasique ».
Il est à rappeler, qu'un semblable du voile intégral existe chez les gens du livre : les sœurs portaient autrefois et continuent de porter un voile plus ou moins intégral, cela ne les a pas empêché d'être et de rester "de la charité", ou bien, "de bonnes sœurs", ou encore "sœurs de cœur", ou tout simplement "sœurs chrétiennes", bien au contraire, elles restent le symbole d'une chasteté, d’une générosité et d'un sens du partage inouï. Le voile qu'elles portent ne leur a pas voilé l'esprit, le cœur... La raison ! Il en est de même pour une musulmane qui a choisi de s'habiller ainsi, et ne demande que le respect, le respect de sa conscience, que la "fine équipe" de droits communs, tente de heurter à coup de discours haineux et dégradants, vantant leur soi-disant désir d'émancipation. En évoquant l'émancipation, je dois rappeler à ceux et celles qui mènent un combat acharné pour que tout le monde réfléchisse comme eux, et pas autrement, que vous êtes vous-même l'antithèse de la même propagande que vous menez; en appelant les femmes voilées, « emburkinées » à s'affranchir d'une "dépendance vestimentaire" qui est le propre de leur conscience morale, et en les fustigeant de tous les torts, vous vous contredisez, surtout que vous affirmiez vouloir apporter votre élan d'humanisme, pourvoyeur de pensées libres... Respectez la liberté des autres, et haussez le niveau : ne vous réduisez pas à des allergiques d'une forme de tissu cousu; l'humanité a besoin de vous dans bien des domaines où vous êtes quasi-absents; ne réduisez pas tout votre intellect, et votre « utilité marginale » en un combat contre des tissus de formes et styles divers, ou encore rétablir ou non le port du pantalon à Paris, ou bien la dernière « conquête » des féministes : supprimer la case « Mademoiselle » des formulaires administratifs ! J’y vois franchement un embourbement puéril. A bon entendeur !

mardi 7 juin 2011

C'est en se perdant que l'on se trouve !

Triste réalité que de ne plus vouloir s'adresser la parole. Je sens plus que jamais que l'on est indifférent à mon égard. Est-ce en récompense à ce dont j'ai longtemps cru, et finalement la patience des années ne m'aura pas épargné la douleur d'aujourd'hui. Cessez d'être indifférents à mon encontre... Je suis ce que beaucoup aimerait voir, sauf mes graisses qui n'envient personne... Triste moi ! dont le sort est au gré des indifférences, qui me tuent, mais, rien de mal, puisque le plus mal, c'est qu'elles emportent avec elles tout espoir contenu dans toute idée petite qu'elle soit, grandement noble… Elle l'est !, car, porteuse de lumière, bien plus lumineuse que n'importe quelle source de lumière, lumière qui porte en elle la dignité de l'homme que je suis, lumière que j'ai daigné en faire offrande à l'âme que j'ai portée en moi, en mon coeur, que j'ai chéris, et que je ne peux aimer que si noblement, c'est l'objet même de ma noblesse, de ma dignité. Oh lumière ! parle-moi, ne me laisse pas sombrer dans l'obscurité … Lumière ! vous me faites damner, ayez pitié de moi, Dieu aura pitié de vous, épargnez à cette âme tant de supplices, et vouez la vôtre à la mienne, vous connaîtrez meilleur sort que je ne puisse réserver à la mienne ; vous êtes ce que je rêve chèrement d’avoir, vous êtes ce que je crois fermement devoir avoir…

mardi 14 décembre 2010

Parce que l'histoire d'hier ne doit pas être forcément celle d'aujourd'hui !

Nous continuons à drainer une histoire fondée; cette dernière met en avant, et valorise des prérequis surannés, qui s'inspirent d'une philosophie "trop" traditionaliste - alors que nous vivons une ère moderne, où le concept de "société", du "vivre ensemble", du partage avec toutes ses dimensions, sont plus que jamais d'actualité -, qui relève de l'hérésie. En évoquant le traditionalisme, je ne vise aucunement l'érudition des connaissances culturelles, cultuelles, savantes, novatrices, qui ont imprégné et continuent de le faire, des "sociétés" - au sens anthropologique du terme, puisqu'on n'en est pas là, eu égard du degré de maturité collective, qui nous laisse croire que l'on n'a pas encore accédé au rang de "société" -, le summum de la fertilité, dont découle une parfaite harmonie, synonyme d'un achèvement solide de toutes les phases de développement, sans que le passé empiète sur le présent, et le dicte. Ce qui me chagrine, c'est que l'Algérie actuelle, continue de penser son présent, et son futur en s'inspirant du passé tribal, qui vénérait la race, la racine, l'origine... Aujourd'hui, ces termes se sont politisés ; désormais, c’est des mots comme « régionalisme » qui inspirent les demeurants, endoctrinés par les semblants de vertus honorifiques de la tribu, de la racine. Non ! ne reproduisons plus ce qui a été autrefois fatal pour nombre de sociétés; il n’existe pas de hiérarchisation des origines, du moins, ne faisons pas d’elle des préjugés raciaux, racistes, pour établir, de facto , des rapports conceptuels « dominateur(s)/dominé(s) »… Hissons-nous au rang de « oumma » - même si ce concept peut s’avérer destructeur, s’il est employé à des fins idéologiques -, où les susceptibilité/rivalités/sensibilités claniques, ethniques, sont transcendés, et où l’échelle de valeur est basée sur la vertu morale et intellectuelle.

samedi 13 novembre 2010

Turquie/mondialisation... Bras de fer, ou noces non avérées ?!

Il est très apparent que le monde musulman, ainsi que l'Europe et l'occident (états unis d'Amérique) vivent, de nos jours, une percée remarquable de la Turquie. Cette dernière joue dorénavant, et plus que jamais auparavant, un rôle central dans plusieurs questions d'envergure : dialogue israélo-arabe (Syrie, Palestine... ), un rôle pesant dans la question irakienne (Kurdistan), un rôle tampon dans l'Asie mineure, au regard de la sensibilité de la question iranienne... et j'en passe. Donc, c'est beaucoup de rôles joués par un seul et unique pays, et il s'agit de questions "vitales" pour l'occident, qui aurait mis "sa vie" entre les mains de turcs boudés par leurs voisins, notamment une Europe qui demeure réticente quant à l'adhésion de l'empire anatolien à l'Union Européenne. Oui ! c'est bien trop de rôle joués par une Turquie, musulmane, et dont le sensationnisme islamique est plus que jamais en pleine expansion, il touche, désormais, les frontières du monde musulman. Ajouté à tout cela, on promet à la Turquie "ardoganienne" encore des jours meilleurs; elle n'aurait pas fini de dévoiler toutes ses ailes. Bien entendu, pour le musulman, imprégné de la ferveur musulmane, ll peut que s'en féliciter. Moi qui suis simple observateur, cette montée m'intrigue, et me laisse au moins interrogatif sur quelques points : s'agit-il d'une montée naturellement engagée, ou alors, provoquée exprès, par ceux qui y trouveraient intérêt, un intérêt sur plusieurs plans, les uns parleraient du caractère laïque de l'"islam turc" - une façon de dire, puisque l'Islam n'a pas de nationalité, il est tout simplement universel -, d'autre en revanche, montreraient du doigt les racines ottomanes et leur ancrage dans le monde musulman, donc, comme seul moyen - car, jusqu'ici, les tentatives d'emprise sur l'esprit des masses musulmanes se sont avérées infructueuses - de faire mainmise effective sur le monde arabe - sur les peuples, et non pas les régimes, qui se sont vendus aux causes de leurs contempteurs -, et de moindre mesure, musulman. Je comprends aussi que la Turquie, comme puissance régionale, voudrait dicter ses lois sur les autres, voudrait jouer ses propres cartes, et là aussi, faut pas s'en cacher, demeure une volonté souveraine d'un pays qui aspire à redorer son blason... à prendre sa revanche ! Oui, disons que la Turquie a compris qu'elle pouvait jouer un rôle fondamental dans la région, et qu’elle ne s’en prive pas, elle vaque à son fantasme, d'hier et d'aujourd'hui, celui de ressusciter "la khilafa ottomane", pour des motivations existentielles. Je pense qu'il faudrait rester très regardant vis-à-vis du rôle déjà entamé par la Turquie, dans quelques pays arabes, où leur touche n'est pas aussi efficace qu'on le penserait (échec de quelques partis qui tiendraient une certaine légitimité de la Turquie ardoganienne... ), de plus, l'OCI (Organisation de la Conférence Islamique), qui est présidée par un turc ne jouit pas de la considération officielle et populaire qu'elle mériterait, qu'elle le devrait, et est un maillon faible dans la chaîne musulmane... Elle ne joue pas le rôle de locomotive qui lui est affilié...

Voilà grossièrement les grandes lignes que je voulais aborder, de l'humble avis du novice que je suis.

mercredi 31 mars 2010

Valeurs/Principes...the who's who ?!

Soyons d'accord sur la nécessité d’instaurer un ordre de priorités dans sa vie. Les individus que nous sommes, avons tous des principes, des valeurs, qui contrairement à ce qu’on pourrait penser, ne sont pas le propre de la personne, ni du groupe (société, famille…etc.), en revanche, ce serait plus l’ordre des priorités, ou encore, l’échelle de valeurs et principes qui caractériserait les individus, et les singulariserait.

D’échelle de valeurs et principes, il est question depuis la nuit des temps, surtout si l’on fait une rétrospective sur les exploits des nations ancestrales, on saurait à ne pas en douter, que si ces dernières sont parvenues à empreinter de leur magnificence l’histoire de l’humanité, c’est justement, en raison de l’élan de perspectivisme élaboré sur fond d’échelle de valeurs et principes ; l’exploit de ces nations, ainsi que celui de certaines nations contemporaines est intimement lié à l’échelle de valeurs et principes. De par l’histoire, on reconnait implicitement que tout était fondé sur des valeurs/principes tels que la religion, le savoir, la justice sociale…etc., ingrédients essentiels ayant permis d’associer ces âges au précieux métal, qu’est l’or !. Le civisme, placé au sommet des valeurs citoyennes, a fait des grandes nations actuelles ce qu’elles sont, et j’en passe des exemples !.

Ce n’est donc pas le « potentiel effrayant » des travaux du célèbre neurobiologiste José DELGADO pendant les années 70 qui pourrait faire émerger la société psycho civilisée tant convoitée, mais plutôt, ça serait l’agencement de nos principes existentiels qui le ferait. Au nom de l’essence humaine, j’appelle tout un chacun à s’affranchir des considérations matérielles véhiculées par certaines « idéologies » -idéologie, telle que définie par Karl MARX, où le but serait de faire « mainmise » sur les esprits des gens, exercer une sorte d’influence -par le biais d’outils appropriés, tels que les médias dans un système libéral- pour tirer le maximum de profits égocentriques…si autrefois, l’adage de la philosophie était d’interpréter le monde, il s’agirait plutôt aujourd’hui de le transformer…instaurons notre échelle de principes, et faisons d’elle notre feuille de route pour accéder au rang des nations championnes.

A bon entendeur.

jeudi 25 mars 2010

Soda cola !

Les couleurs que la bouteille porte si bien, incarnent la multinationale dont le nom est intimement lié à l'idéologie libérocapitaliste, qui au nom de la liberté sous tous ses aspects, au nom du plaisir gustatif et festif, nous présente, sous plusieurs doses consommables, des volumes de sueurs d'africains, latinos et autres nègres de tous bords, mélangées avec de bonnes doses d'attitudes anti-écologiques, incarnées par l'agriculture intensive de la fameuse herbe et tous les rejets ubiquistes, le tout parsemé de beaucoup de sang, et pas des moindres, du sang de millions d'innocents, surtout lorsqu'on sait que cette multinationale a été derrière (soutien) bon nombre de campagnes "civilisatrices", et SVP, le tout présenté, indubitablement, sous une forme (la bouteille) très sexiste, puisque cette dernière (forme), reproduit indignement les rondeurs de la femme, et la rendrait trop maniable, au point de la consommer sans modération -exquise dont se targue la marque !-, plus si affinités !, quitte à la jeter flegmatiquement sur la rue...on s'en moque, l'essentiel, c'est son contenu !. Finalement, je dirais que ces couleurs sont très recherchées, et il n'y a point place au spontané, au fortuit, comme si c'était une sorte de machination visant à faire mainmise sur les esprits des gens, potentiels consommateurs, qui leurrés par le bienfondé de la marque, en consomment, et en recommandent...